VTT Raid et Marathon

TransBaronnies du 12 et 13 mai 2012

Le départ de cette deuxième édition était donné de Nyons dans la Drôme provençale,
Habitant dans la région je me rends directement au départ vers 8h00, j’arrive en même temps que le bus des participants qui sont partis de Buis les baronnies vers 7h00.
Tout le monde récupère sa plaque, son vélo, le chargement des sacs est effectué par les bénévoles et un petit encas est même prévue.
Petit discours du président et des traceurs, la meute est lâchée à 9h30.
Un petit tour dans Nyons et c’est parti pour cette Transbaronnies.

Premier constat: il va faire chaud, très chaud, le soleil tape déjà fort dans cette première bosse et pour moi qui n’est pas beaucoup roulé cette année se sont les premières chaleurs.

Le peloton, constitué de 120 participants, s’étire bien et je reconnais Taupe de TopWheels qui me double , je reviens sur lui tranquillement au train et enchaine sur la première descente de cette TB qui propose une bonne pente avec une sorte de goulée en sable assez glissant. Le cul sur la roue arriéré et ça passe. Enfin pas pour tout le monde, les crosseux se trainent, ils vont en ch**r aujourd’hui dans le négatif.

Je tape la causette avec Taupe (il a la caisse le garçon) pendant toute l’ascension suivante, j’en profite pour prendre quelques photos du paysage et on arrive au premier ravito.
Arrivée à 1200m on atterri sur un plateau, la vue est sympa, le vent souffle un peu mais on va s’enfoncer pour profiter de la descente qui arrive.
L’avantage de ces longues ascensions c’est qu’une fois en haut les participants sont bien étirés donc on peut profiter un max des longues descentes: y a personne pour te gêner.
Je dévale donc à vive allure, les ZTR apporte un réel plus en confort, surtout que toutes les descentes de la journée seront longues.

Après je ne me rappel plus très bien dans quel ordre ça s’enchaîne( les crampes aussi je me rappel plus bien, j’ai pas assez bu dans les deux premières bosses) mais avant d’arriver à Saint Férreol on emprunte un single qui suit la falaise avant de dégringoler vers le second ravito. Vraiment excellent, un pur moment ou se se fait plaisir à fond. On rattrape ensuite une piste permanente d’enduro jalonnée de petits jumps! Énorme, ça doit faire 6km droit dans le pentu!

Second ravito à Saint Féréol, il fait chaud, je mange un peu trop de pâté local. Uniquement trois raideurs arrivent lorsque nous repartons, le parcours est exigent. On emprunte dans un premier temps la route puis une piste ou la pente va devenir rapidement très abrupte, le tout en plein soleil avec la roche qui rayonne: un vrai four!! Alternance de poussage et de 22×34 c’est dur. Je rattrape un gars du VéloRoc Cavaillon, il a l’air aussi fatigué que moi. Lui aussi souffre de la chaleur et des crampes. Heureusement qu’il y a un petit replat au milieu, ouf c’est dur!!
La descente va faire du bien, je bois beaucoup pour éviter que les crampes ne reviennent.
Le TS de 140mm m’aide bien à récupérer dans cette partie rapide. On arrive à Villeperdix c’est le troisième ravito.

Taupe repars lorsque j’arrive et j’en profite pour mettre la tête sous la fontaine du village: ça fait trop du bien!! Les bénévoles présents au ravito ont l’air de se faire ch**r, ils ont pas vu grand monde depuis ce matin. Lorsque je repars personne n’est encore arrivé au ravitaillement.

On enchaîne avec un petit portage (ou un mec se cassera le bras en tombant 2m plus bas) et une bosse qui passe pas trop mal surtout après le bon ravito. La pente s’inverse de nouveau et la il faut rester bien concentré car avec la fatigue les erreurs de pilotage ne pardonnent pas. Une petite série d’épingles bien serrées et tout schuss droit dans le pentu pour finir!!
Arrive la dernière difficulté de la journée le col de Saint May raide et interminable qui va nous permettre de basculer sur Rémuzat. Un calvaire, je pense que cette bosse était de trop pour tout le monde. Je suis complètement rincé, le petit plateau n’aura jamais autant servi. (à voir pour faire deux étapes plus équilibrées en D+, km et qualité du parcours, enfin ça n’engage que moi!)

Dernière descente, mon frein Oro a bien chauffé et les plaquettes étaient déjà bien usées, la garde est plus importante que ce matin. J’arrive finalement vers 16h à Rémuzat fin de cette première étape: ouf!! Des gars arrivent par la route ils ont bifurqués au 3ieme ravito. Verdict 65km et 2800D+ environ, toutes les descentes étaient super tout passe sur le vélo.

Je file au camping pour laver la machine et le bonhomme.
L’orga nous fait loger à La Motte Chalençon, un village voisin, un bus assure notre transport. Les vélos eux dorment à Rémuzat dans un garage prévue à cet effet.

Dans la foule des participants qui continuent d’arriver je reconnais un ami d’enfance que je n’avais pas vu depuis presque 10 ans. Lui aussi s’est mis au vélo, je décide de faire un bout de chemin avec lui le lendemain.

Paella party le soir à Rémuzat avec du RAB et du rouge: bien bu! Euh bien vue!!!
Dodo à 22h et réveil sur les coup de 7h par les anciens qui partagés ma chambre (55 ans les gars et ils roulent encore, chapeau messieurs!) Petit déjeuner copieux et en route pour le départ de cette seconde journée qui s’annonce plus soft 45km et ,,,,,D+

Départ 9h avec une bosse de 10km en guise d’échauffement, les jambes tournent bien, je bois des le début afin d’éviter les crampes. Je discute un peu avec mon collègue ensuite je monte à mon rythme , je rattrape pas mal de monde, des gens ont crevés, d’autres admirent la vue sur le Ventoux.
Début de descente mitigé avec de la piste et ensuite on emprunte un single que je connaissais qui nous permet d’atterrir à Arpavon une vrai tuerie, des petits coup de cul au début avec une vue sympa et ensuite une trace plus engagée sur la fin. Dommage qu’elle ne dure pas plus longtemps, snif!

On remonte ensuite par Notre Dame de Consolation pour arriver sur le premier ravito. On rattrape le circuit du 60km du dimanche, la montée se fait par palier plus ou moins raide mais surtout c’est moins long que la veille donc ça passe mieux.

Second ravito de la journée ou j’ai la mauvaise idée de boire un verre de menthe bien trop dosé, résultat j’ai mal au ventre et j’arrive à avaler que des quartiers d’orange. Je mets des pâtes de fruits dans ma poche et repars rapidement. Dernière bosse du week end ou le rythme est cool. Arrivé au sommet j’arrive finalement à me ravitailler et entame la descente sur Buis. Belle vue sur les massifs aux alentours et beau single de fin avec de belles petites marches.

Il est 13h15 quand j’arrive à Buis les Baronnies, il fait encore très chaud sur la place du village bien animée.

Verdict de cette Transbaronnies:
Je pense que la difficulté du parcours du samedi a été amplifié par la chaleur mais cette première journée n’était pas assez équilibré par rapport à la seconde. Sinon presque toute les descentes étaient fun (surtout le samedi je me suis bien régalé). Les organisateurs ont bien gérés, tout était bien pensé. Bilan positif donc! A renouveler avec un peu plus de bornes dans les jambes.